Exposition : La Guerre des tours
Une exposition pour explorer la carrière d'Eiffel
A l’occasion du centenaire de sa mort, l’exposition La Guerre des Tours éclaire l’oeuvre d’Eiffel sous un prisme nouveau :
- Le contexte des grandes transformations technologiques et artistiques de son temps,
- La rivalité des autres projets de constructions, en France et à l’étranger, face à la Tour Eiffel.
Sa Dame de Fer est devenue une évidence pour tous, et même le symbole de la France toute entière aux yeux du monde. C’est oublier un peu vite le choc esthétique et technique que représenta sa construction, et les mille obstacles que le grand ingénieur et entrepreneur dut franchir pour imposer son chef-d’oeuvre, puis pour le défendre contre opposants et concurrents, en France comme à l’étranger. Une véritable « Guerre des Tours », qu’Eiffel dût mener – et remporter :
- Projets antérieurs de Trevithick, Burton, Clarke et Reeves,
- Projets rivaux, et tout particulièrement celui de la colonne Soleil de Bourdais,
- Opposition des artistes des Beaux-Arts,
- Problèmes techniques et financiers,
- Construction d’une tour rivale de 365 mètres à Londres par Watkin,
- Projets de tours de 500 mètres à l’exposition universelle de Chicago de 1893,
- Tentatives de transformation de la Tour pour l’exposition de 1900,
- Tentative de destruction de la Tour en 1903,
- Utilisation de la Tour à des fins scientifiques par Eiffel pour en assurer la pérennité.
Voyagez à travers les 7 parties thématiques de l’exposition proposées sous la forme de compositions numériques dynamiques, de 3 à 7 mètres de large.
L’exposition La Guerre des Tours s’appuie principalement sur le travail de recherche historique réalisé par Savin Yeatman-Eiffel dans le cadre du documentaire du même nom qui sera diffusé par ARTE fin 2023.
Une exposition itinérante
Plusieurs villes en France et à l’étranger accueilleront l’exposition La Guerre des Tours : la Tour Eiffel à Paris, Bordeaux, Nice, Dijon, Chinon, Toulouse, Montpellier, Millau, Saint-Flour-Garabit, Budapest, Porto… L’ADGE est également en contact avec les autorités américaines pour envisager l’accueil de l’exposition à Washington et New-York.
